50 ans de classe prépa, ça se fête !

À l’occasion des 50 ans de la création des classes préparatoires ECT, deux anciens étudiants reviennent sur un parcours qui a transformé leur vie. Leur point commun : rien ne les destinait, a priori, à une prépa. Pourtant, en franchissant les portes de la CPGE ECT, ils ont trouvé un cadre exigeant et bienveillant, des enseignants engagés et un environnement qui leur a permis de révéler leur potentiel. Aujourd’hui diplômés de grandes écoles de commerce, et engagés dans des carrières ambitieuses, ils témoignent de la force d’une filière encore trop méconnue, mais capable d’ouvrir des horizons inattendus.

Une manière forte de célébrer un demi-siècle d’excellence et d’égalité des chances.

Témoignage de Mathieu Pereira

La CPGE n’a pas immédiatement été une évidence pour moi, car en STMG j’étais un élève en difficulté.

Après le bac, je me suis dirigé vers une majeure en économie à l’université. Cette année s’est rapidement transformée en échec : je manquais de motivation, d’assiduité et de méthode. J’ai alors compris que le cadre universitaire ne me convenait pas.  

 

C’est en cherchant une autre voie que j’ai découvert la CPGE sur Parcoursup. Rejoindre Sidoine-Apollinaire a été un véritable tournant. J’y ai trouvé un cadre bienveillant, quoiqu’exigeant, des professeurs attentifs et un environnement de travail rigoureux qui m’ont permis de m’épanouir pleinement.

 

La prépa a été une expérience stimulante, intense, mais toujours enrichissante. J’en garde un souvenir fort et positif.  Après deux années de CPGE, j’ai intégré le PGE de l’emlyon. La filière ECT prépare remarquablement aux écoles de commerce. Grâce aux solides bases en comptabilité, management et économie, la première année en école ressemble davantage à une révision qu’à une découverte.

 

Puis, lorsqu’en en master j’ai choisi de me spécialiser en stratégie et en finance d’entreprise, j’ai pu compter sur le précieux socle de connaissances acquis, dans ces matières, en prépa ECT.  Par la suite, j’ai pu mettre ces connaissances en pratique lors de stages au sein de directions stratégiques d’entreprises telles que Fnac-Darty ou Rexel.

 

Finalement, pour mon stage de fin d’études, j’ai rejoint Air France en tant que consultant interne. À l’issue de ce stage, on m’a proposé de rester et j’ai accepté. J’occupe désormais le poste de chef de projet de transformation au sein de la direction générale des opérations.  

 

Pour conclure, si on imagine souvent la prépa comme un parcours élitiste, c’est avant tout la motivation et l’envie de progresser qui font la différence. La filière ECT manque encore de visibilité et pourtant elle constitue un véritable tremplin pour les élèves volontaires et ouvre des perspectives bien plus larges qu’on ne l’imagine.  

 

 

Témoignage de Vinou Kootala

Au départ j’étais un lycéen assez peu concerné par mes études, je n’avais aucune méthode de travail, des notes assez moyennes et sans surprise la phase principale de Parcoursup s’est soldée par zéro admission.

 

Ce moment a été un vrai électrochoc. Après une période de remise en question, j’ai décidé de me renseigner davantage sur mon avenir et c’est à ce moment-là que je découvre l’existence de la prépa ECT. J'ai alors tenté ma chance en phase complémentaire et j’ai demandé une place à Clermont-Ferrand ; venant de la région parisienne, cela signifiait quitter ma famille, ma ville et toutes mes habitudes, mais je sentais que le cadre et la discipline de la prépa étaient exactement ce dont j’avais besoin.

 

Heureusement le lycée Sidoine Apollinaire m’a accueilli, et tout a changé : des professeurs disponibles, exigeants sans être méprisants et qui accompagnent au maximum leurs étudiants. Très vite j’ai compris que c’est dans ce genre d’environnement, même quand on arrive tard et sans méthode, que l’on apprend vraiment à travailler et que l’on finit, presque malgré soi, par se révéler.  

 

Finalement, mon choix risqué d’intégrer une prépa loin de chez moi a porté ses fruits, en effet grâce au travail et au soutien constant de mes professeurs j’ai pu intégrer l'ESSEC. Ce retour “à la maison”, en Île-de-France, a marqué un tournant : j’ai changé de rythme, de regard sur moi-même, et j’ai découvert des camarades de tous horizons qui m’ont tiré vers le haut. À l’ESSEC, au fil des projets de cours et de stages, j’ai clarifié ma voie et je m’oriente désormais vers la finance d’entreprise ; c’est d’ailleurs la spécialisation que j’ai choisie en deuxième année.

 

Avec le recul, je sais une chose : sans l’accompagnement de mes professeurs de prépa, tout cela n’aurait pas été possible. Leur exigence et leur bienveillance m’ont donné ce que je n’avais pas au départ : une méthode, des habitudes de travail et la confiance venant des progrès flagrants que je faisais au fur et à mesure.

 

Donc à tous les lycéens qui douteraient d’eux-mêmes et qui pourraient penser que la prépa n’est pas faite pour eux, retenez que tout est possible et que l’on ne s’améliore pas par miracle, mais par cadre : entourez-vous d’exigence et de bienveillance, et vos résultats suivront.     

 

 

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